Le SEO, ou référencement naturel, n’est pas une science exacte. Les algorithmes des moteurs de recherche peuvent parfois être surprenants. Il n’est pas rare qu’un article sur lequel on s’est peu investi soit mieux classé par Google qu’un autre sur lequel on a passé énormément de temps.
Cela arrive. Ce n’est toutefois pas la situation majoritaire. Un article bien optimisé à toutes les chances d’être bien positionné sur la SERP, la page de résultats. Encore faut-il avoir respecté un certain nombre de critères lors de la rédaction. Ces critères sont autant de signaux positifs envoyés aux moteurs de recherches.
Le Mot-Clé vous explique en 5 étapes comment optimiser au mieux vos prochains articles de blog.
Requête principale, mots-clés, champ sémantique : un bon article doit être pensé en amont
Dans votre domaine, vous êtes un·e expert·e. Cette légitimité doit s’exprimer dans chacun de vos articles de blog. Pour autant, rédiger un article au fil de la pensée est sans doute la pire idée pour espérer un bon référencement. Vous devez réfléchir à votre contenu et concevoir votre article avant d’en entamer la rédaction.
Déterminer la requête principale
C’est l’indispensable fondation. Sans ce travail préalable, le succès de votre article risque d’être très aléatoire. De quoi s’agit-il précisément ? La requête clé correspond à une intention de recherche des internautes. C’est la demande qu’ils vont saisir sur leur moteur de recherche préféré.
En voici quelques exemples, que vous pourrez aisément extrapoler à votre activité :
- Comment intégrer la RSE lorsque l’on est une TPE ?
- Peut-on avoir recours à la naturopathie lorsque l’on est enceinte ?
- Comment optimiser un article de blog pour le référencement naturel ?
La plupart du temps, ces requêtes sont rédigées de façon plus expéditive. Vous devez déterminer la requête la plus pertinente par rapport au sujet que vous souhaitez traiter. C’est à cette requête, et à elle seule, que votre article devra répondre. Un article = une requête ; c’est une équation simple, mais diablement efficace pour le SEO.
Identifier les mots clés et le champ lexical liés à la requête
Une fois la requête principale déterminée, vous allez définir le vocabulaire nécessaire pour enrichir votre article. Si votre article a pour thème : « Comment bien décorer une salle de bain ? », des mots comme miroir, carrelage, peinture, éclairage, faïence, douche, baignoire, couleurs, teintes devraient être utilisés.
Vous allez naturellement utiliser la plupart de ces mots clés, puisqu’ils appartiennent à votre champ d’expertise. L’intelligence artificielle (IA) peut constituer un bon appui pour cette tâche. N’hésitez pas à solliciter ChatGPT ou équivalent pour lui demander de vous suggérer des mots clés liés à votre sujet.
Pensez également à travailler la sémantique afin d’aider Google à bien comprendre le thème de votre article. La sémantique désigne les mots ou notions se rapportant à une même idée. Si votre article porte sur la randonnée en forêt, vous devrez travailler le champ sémantique en utilisant des mots ou des expressions comme marche, promenade, forestier, bois, arbres, chemins, etc.
2 – Un bon article de blog est un article bien structuré
Une fois la requête déterminée et le champ lexical bien défini, la seconde étape consiste à structurer votre article. Si vos souvenirs d’école ne sont pas trop lointains, cela consiste, ni plus ni moins, à faire un plan.
Cette structure est lue et analysée par les moteurs de recherche. Cohérente et rigoureuse, elle marque des points SEO. Approximative et mal pensée et c’est la descente dans les profondeurs de la SERP.
Cette structure se matérialise par une série de titres et sous-titres logiquement enchaînés. Si vous rédigez vos articles sur Word, Google Doc ou directement dans votre CMS (WordPress ou Wix en général), ils apparaissent généralement sous la désignation « Titre 1 », « Titre 2 », jusqu’à « Titre 6 ». Les experts les nomment plus volontiers des balises h1, h2 ou h3.
Tous vos articles doivent avoir un « titre 1 » C’est rigoureusement indispensable, puisqu’il s’agit tout bonnement du titre que vous allez donner à votre article.
Les éléments « Titre 2 » ou h2, désignent les grandes parties de votre article. Les éléments « Titre 3 » ou h3 constituent les sous-parties. Les h4, h5 et h6 sont très rarement utilisés. Le reste de votre texte est constitué de paragraphes.
Les titres apportent des éléments de réponse clairs à la requête et utilisent les mots-clés précédemment identifiés.
3 – La qualité du contenu s’avère primordiale pour séduire les internautes, mais aussi les moteurs de recherche
Rassurez-vous, vous avez fait le plus dur ou presque. Vous pouvez maintenant entamer la rédaction de votre article. Avec la requête, les mots clés et la structure, vous disposez maintenant d’un guide très solide.
Pensez toujours à rédiger pour l’internaute et non pour vous-même. Un article de blog doit apporter une information précise et fiable. Google est très attentif à la qualité du contenu. Vérifiez vos sources et n’hésitez pas à les citer.
La longueur de l’article est également un critère pris en compte. Pour les moteurs de recherche, un article long (et dont le contenu est riche) apporte une plus-value supérieure à l’internaute. On considère souvent que 800 mots constituent un minimum. Un article récent du « Blog du Modérateur » indique que le contenu optimal avoisine les 1600 mots pour un temps de lecture d’environ 7 minutes.
Bien sûr, si vous n’êtes pas très à l’aise avec la rédaction, rien ne vous empêche de déléguer celle-ci à un rédacteur web professionnel.
4 – Un bon maillage renforce la crédibilité d’un article de blog
Ce point est relativement facile et rapide à mettre en œuvre. Le maillage constitue l’ensemble des liens internes et externes que vous allez intégrer à votre article. Inutile d’en abuser, un ou deux par article suffisent.
Un lien interne va envoyer l’internaute vers une autre page de votre site ou vers un autre de vos articles. C’est une excellente façon de maintenir votre visiteur plus longtemps sur votre site. La durée moyenne d’une visite est d’ailleurs l’un des critères de Google. Cela permet également d’orienter votre prospect vers une page de contact ou une page de vente. Un bon article de blog devrait toujours comprendre un CTA, un call to action. Un CTA est une invitation faite au visiteur de passer à l’action (s’inscrire à la newsletter, laisser ses coordonnées ou mieux encore, passer commande).
Un lien externe pointe vers un autre site que le vôtre. C’est l’occasion d’inviter l’internaute à consulter une source, à lire un article complémentaire, etc. C’est peut-être contre-intuitif, mais les moteurs de recherche considèrent que cela renforce l’autorité de votre site.
5 – L’attention portée à l’expérience utilisateur contribue à améliorer le référencement naturel d’un article
Votre article est rédigé, prêt à être intégré à votre site. Vous avez néanmoins encore quelques tâches essentielles à effectuer pour vous assurer d’un bon référencement naturel.
- Choisir des illustrations pertinentes et libres de droits. Pensez lors de l’intégration à remplir les rubriques Description, Titre et Légende. Utilisez les mots clés autant que possible.
- Soignez le Title ou métatitre et la métadescription. Ces options sont accessibles depuis votre CMS. Ce sont ces éléments qui s’affichent sur la page des résultats. Vous devez donc être percutant et donner envie de cliquer !
- Vérifiez que votre article est responsive, c’est-à-dire qu’il peut se lire aussi aisément sur ordinateur que son téléphone ou tablette. N’oubliez pas que l’essentiel des recherches sont désormais effectuées depuis un smartphone.
Voilà, vous connaissez à présent les 5 étapes essentielles pour optimiser un article de blog pour le référencement naturel. Une fois votre article publié, armez-vous de patience. Le SEO n’est pas une science exacte, ce n’est pas non plus une science très rapide. Comptez plusieurs semaines avant d’espérer voir votre optimisation porter ses fruits. Mais lorsque vous verrez votre article s’approcher des premiers résultats de la SERP, vous saurez que vous avez bien maîtrisé les codes de l’optimisation !
NB : Merci à Joël Boutteville pour la rédaction de la version originale de cet article.